Pensé comme une rencontre entre un écriture, un milieu et ses habitants, notre banquet de décembre met en valeur la poésie des textes d’Aldo Léopold. Durant la soirée venez assister à une lectures à plusieurs voix en déambulation dans le Viala de textes issus d’Almanach d’un comté des sables par Claire Perraudeau, Baptiste Etard, Théo Guilhem Guéry.
Venez découvrir la poésie des écrits d’Aldo Léopold, forestier et écologiste de la région des sables du Wisconsin au début du XXe siècle. Les thèmes et les images de l’Almanach d’un comté des sables, source d’inspiration pour l’écriture d’Humble Humus, la prochaine création de la Compagnie l’hiver nu, résonnent toujours profondément avec notre époque. Plongez dans cet univers où nature et humanité se rencontrent, où chaque mot rend hommage à la beauté et à la fragilité de notre environnement.
PROGRAMME
18h00 🍺
Ouverture de la buvette
19h30 📚
Arpentage (lectures publiques à plusieurs voix en déambulation dans le Viala) Avec les artistes de l’hiver nu.
Chaque année au mois de novembre, Accès Libre est l’occasion pour la compagnie l’hiver nu et Scènes Croisées d’inviter une équipe amie afin de proposer deux jours de rencontres festives entre artistes et habitant·e·s de la vallée. Cette année, nous accueillons LA GRANDe GARABAGNe autour de leur création “Déployer la nuit”.
À l’opposé des politiques néolibérales des identités – qui fabriquent du divers pour mieux reproduire le même – ou de la confiscation bourgeoise de l’art – qui nous ampute de la culture – ces trois journées font le pari qu’on peut repenser nos relations à la nature, en créant des cultures qui dépassent l’hégémonie urbaine et bourgeoise. S’inspirer des traditions minorisées dans les cultures paysannes, queer, féministes et décoloniales est une manière pour nous d’expérimenter joyeusement un premier temps autour de ces questions.
Loin d’en épuiser les complexités, il s’agira en empruntant aux méthodologies de l’éducation populaire, de questionner ce qu’habiter veut dire, de questionner les possibilités d’investir des arts paysans, des cultures des vivants tout autant que de s’intéresser aux conditions matérielles des corps et sexualités dans le post-urbain. La Fabrique du Viala en Lozère – qui accueillera la semaine suivante la fête de la confédération paysanne – sera le lieu où commencer à détricoter ensemble ces questions : Comment repenser nos récits et expériences en tenant compte des perspectives rurales et subalternes ? Comment ne pas laisser aux villes le monopole de l’art (laissant la culture aux autres), de la dissidence et des refuges possibles pour les vies subalternisées ?
C’est ce que nous tenterons d’explorer ensemble sous la forme d’ateliers, de marches, de débats pique-nique, d’apéro conversations et de temps plus festifs avec trois journées ponctuées par des propositions artistiques en résonance avec ces enjeux (Concert, DJ-Set, lecture musicale, performance théâtrale, etc.).
C’est reparti pour une nouvelle saison d’atelier à la fabrique théâtrale du Viala et dans le Valdonnez. reprise des activités la semaine du 23 septembre
Théâtre enfants (5-12 ans) : le mardi de 17h30 à 18h45 au foyer rural de Langlade-brenoux
Théâtre adultes (à partir de 16 ans) : le mardi de 20h15 à 22h30 à la fabrique du Viala
Feldenkrais : le lundi de 18h30 à 19h30 à la fabrique du Viala
Deux événements importants arrivent en Juin. Les représentations de la troupe amateure de l’hiver nu ainsi que le spectacle de Théatre de Michaël Hallouin « Le bon sourd de la bête féroce »
La Troupe de théâtre amateur de l’hiver nu présente
Les Estivants / d’après la pièce de Maxime Gorki
« Je voudrais aller quelque part où vivent des gens simples et sains, où on parle une autre langue, où on se consacre à des choses importantes. »
Dès le début de la pièce, Varia la mélancolique, épouse de Bassov le bon vivant passablement superficiel lâche ces mots dans un soupir. Son environnement lui semble tellement insignifiant. Une vingtaine de gens de la bonne société russe passent, comme d’habitude, l’été dans leur maison de campagne. Ce qu’ils font, c’est ne rien faire. Cela peut sembler merveilleux, mais c’est futile – voilà le mot. Ils remplissent leurs journées de palabres, d’aspirations et séductions vaines, de reproches, de regrets à propos de l’existence passée, et se font peu de soucis à propos de ce qui va venir.
Écrite en 1904, à la veille des grandes révolutions russes, les Estivants dépeint, dans une atmosphère exubérante, une société bourgeoise en perte de repères et sens.
Avec William Audebert, Eddie Balaye, Martine Barlier, Éliza Christofi, Françoise Combes, Véronique Dubus, Laure Jacques, laura Loudcher, Claire Masson, Sabine Muslewski, Jean-Baptiste Pineau, Serge Poulalion-Dides, Ali Soro.
Mise en Scène : Claire Perraudeau
Les 15,16,27 et 28 juin. Horaires et lieux à préciser
Informations et réservations : communication@lhivernu.com
Le bond sourd de la bête féroce
Comédie pétrolière
Un spectacle itinérant et décarboné de et par Michaël Hallouin
Pouvons-nous nous désintoxiquer du pétrole ? Un personnage et un acteur tentent une désintoxication avec de la science et de la poésie. Ils tracent une tangente entre hydrocarbures et chevalerie.
Il y a (M) le personnage et (Michaël) l’acteur. Ne font-ils qu’un ? L’un circule vraiment en vélo pour se rendre sur les lieux de représentation. L’autre tente réellement de se désintoxiquer. Les deux semblent se débattre avec leurs contradictions et chercher une issue à rebours de la « stabilité dynamique » de nos sociétés modernes. L’être humain est-il condamné à l’idée du progrès et de son corollaire indiscutable « la croissance » ?
Avec Le Bond Sourd de la Bête Féroce, la tentative est de se surprendre soi-même. A partir de l’histoire de notre addiction au pétrole, montrer la folie des injonctions paradoxales de notre monde, et désirer avancer vers l’inconnu. Prendre à contre-pieds les récits, les héros et les fins heureuses. Faire des pieds de nez au désespoir en arpentant notre folie.
Informations et réservations : communication@lhivernu.com
Qu’est-ce que la forêt offre à nos imaginaires d’acteur.ice.s ? Au théâtre, ne sommes nous que des représentant.e.s des cités et des académies ? Il y a le centre (la grande clairière urbaine) qui est devenu notre principal cadre de pensée mais que reste-t-il de la bordure (forestière) dans nos imaginaires ? Je propose 8 jours d’exploration de nos ressources de joueuses et de joueurs en « milieu naturel ».
Michaël HALLOUIN Je suis acteur, dramaturge et metteur en scène. Ma pratique s’est construite au croisement entre recherches chorégraphiques et théâtrales. J’ai collaboré avec la Cie // Interstices à Montpellier pendant 10 ans. Depuis 2021, je développe un travail d’écriture théâtrale. J’ai créé en 2022 un solo « Le Bond Sourd de la Bête Féroce », une Comédie Pétrolière et je prépare actuellement une pièce « Maison dans la forêt du monde » (titre provisoire) où il est question de forêt et d’enfance.
A La Fabrique théâtrale du Viala – Cie L’hiver nu – Le Viala – 48000 Lanuejols
Ce stage s’adresse aux étudiant.e.s, aux professionnel.le.s et amateurices de théâtre et de danse. Tarif : 350 euros étudiants et 430 euros professionnels et amateurs
ツ DIALOGUES DES PLANTES Cie l’hiver nu – Serverette ツ
– Récolte de printemps – Rendez-vous à 17h à la salle des fêtes de Serverette.
Réservez votre place sur le site des scènes croisées de Lozère : Sur ce lien
Quel est votre plus vieux souvenir végétal ? Avez-vous déjà imaginé être une plante ? Laquelle ? Quelle plante auriez vous peur de manger ?
Dialogues des plantes débute par une plongée dans la mémoire des interprètes et du public pour se métamorphoser en exploration sensible, réelle et imaginaire de nos rapports complexes aux herbes qui nous entourent.
Après avoir offert une tisane un peu magique aux spectateur·ices, nous partirons pour une exploration théâtrale aux abords de Serverette, à la rencontre des êtres végétaux qui nous ont touchés. Au fil de la déambulation, nous croiserons des cueilleuses, des cuisinières, des bonnes et des mauvaises herbes, nous entendrons des récits réels et imaginaires, qui viendront interroger et renouveler notre relation intime aux plantes, celles avec qui nous vivons – nos compagnes – comme celles cachées au bord du chemin, inconnues ou oubliées.
Tout à la fois poème, récit d’expérience, conte théâtral et découverte gustative, Dialogues des plantes est un tissage de relations variées aux milieux que nous habitons, et navigue entre les différents modes d’approche de l’ensemble des vivants : poésie, artisanat, savoir, regard botanique….
Spectacle co-accueilli à Serverette avec Le Ciné-Théâtre de Saint-Chély-d’Apcher