Création 2007
Feuilleton de théâtre chez l’habitant
Ecriture : Marine Auriol, Perrine Griselin, Yannick Le Nagard, Sylvain Levey / Mise en scène : Baptiste Etard / Jeu : Claire Perraudeau / Musiques : Bertrand Belin et Pierre Lebourgeois
En 2007, la compagnie l’Hiver Nu a lancé sa première création : J’ai marché sous les pierres. L’aventure a permis la rencontre avec un public venu de 5 villages, qui assister chaque mois à une nouvelle représentation.
L’équipe a lancé le pari de tenir en haleine des spectateurs sur du long terme, tout en accueillant chaque fois de nouveaux publics et a affirmé sa volonté d’aller vers le spectateur, de permettre une rencontre intime et exigeante entre la création contemporaine et un public précis, en proposant neuf spectacles créés en résidence dans et pour un territoire, destinés ensuite à voyager.
Les spectacles ont tous été joués chez l’habitant, certains ont été par la suite repris en salle.
Mythologie Contemporaine et imaginaire d’une vallée
Au départ, une question : comment naissent les mythes ? Et le désir de s’y confronter avec les outils du théâtre contemporain.
À partir de cette question, quatre auteurs (Marine Auriol, Perrine Griselin, Yannick Le Nagard et Sylvain Levey) ont été invités à écrire 2 textes chacun, composant les différents épisodes du feuilleton.
Le dernier texte a été écrit collectivement, lors d’une résidence à Langlade-Brenoux (48).
Au fil de l’année, une épopée a vu le jour, mythe hétéroclite et contemporain, à suivre sur la longueur où à traverser pour une ou quelques soirées seulement. À l’instar des mille et une nuits, sont nées des histoires à n’en plus finir, des histoires tiroirs, dans lesquels surgissent des personnages tragiques, baroques, survoltés ou burlesques, issus du monde d’aujourd’hui. En faisant le choix de quatre auteurs d’horizons très variés, le but était de laisser s’épanouir des paroles originales, engagées et insoumises, risquer l’éclatement, et sortir des discours établis, évidents.
Synopsis: Décembre 2007 : Une jeune femme, Clara, s’installe en Lozère. Dans le grenier de la maison qu’elle a reçu de son parrain George, elle trouve les carnets intimes d’une femme appelée Léone. Les différentes pages sont datées de 1680, 1885, 1914, 1929, 1931, 1939, 2010, 2138, 2347…
Clara plonge alors dans un tourbillon de lecture qui l’entraîne sur les traces de Léone, mémoire de la vallée. Au fur et à mesure des récits qu’elle découvre et transmet, elle fait vivre des hommes et des femmes aux destinées singulières, qui vont bouleverser sa propre histoire…
Coproduction: Cie l’hiver nu, Scènes Croisées de Lozère, Association Poste Restante