La compagnie

La Cie L’hiver nu, créée en mars 2007 à Pantin (93), est installée depuis 2009 à Lanuéjols (48). Claire Perraudeau et Baptiste Etard se sont formés à l’école du Samovar au début des années 2000. À l’image de cette école à l’époque pluridisciplinaire, leur parcours professionnel leur a permis de voyager dans des formes théâtrales variées. Ils affirment aujourd’hui l’identité singulière de leur compagnie riche de l’ensemble des rencontres faites en théâtre de texte avec Philippe Malone et Sylvain Levey, en théâtre gestuel avec Catherine Dubois (proche du Théâtre du Mouvement), en théâtre visuel avec Serge Noyelle et en théâtre de marionnettes avec Jean- Louis Heckel (La NEF).

Ils collaborent depuis la création de la compagnie avec Jean-Luc Vincent (comédien et dramaturge des Chiens de Navarre) et ont expérimenté l’improvisation et l’écriture au plateau durant plus d’un an de recherche avec Sylvain Creuzevault. Depuis deux ans, ils entretiennent des liens étroits avec la Cie // Interstice, dans la réflexion et l’expérimentation.

Leur recherche artistique se déploie aussi bien au sein des créations, que dans l’invention de nouveaux rapports au public et dans la mise en place d’un lieu de compagnie dédié à la création théâtrale contemporaine.

L’hiver nu est compagnie complice des Scènes Croisées de Lozère.

Quelques dates :

En 2008, la compagnie crée un feuilleton de théâtre chez l’habitant en 9 épisodes : J’ai Marché sous les Pierres. Le projet a fait l’objet d’une commande d’écriture à 4 auteurs : Marine Auriol, Perrine Griselin, Yannick Le Nagard et Sylvain Levey. Ce fut un véritable marathon théâtral, avec une création par mois pendant un an.

En 2010-2011, en parallèle de son installation en Lozère, la compagnie mène une seconde création : Oedipe sur la route et Antigone, diptyque théâtral d’après les romans éponymes d’Henry Bauchau. Il s’agissait déjà pour les spectateurs d’un voyage entre la rue et le théâtre de salle.

En 2013, la rencontre avec Sylvain Creuzevault à l’occasion de sa création Le Capital et son Singe engage l’équipe de l’Hiver Nu à mettre la compagnie entre parenthèses pour 2 ans.

2015 est donc l’année de la reprise des activités de la Cie : accueils en résidences, ateliers de pratique et mise en place des Banquets d’hiver : cette ouverture mensuelle du lieu se fait en lien direct avec la recherche artistique de la Cie par le biais de lectures, de performances et de propositions artistiques décalées. Le lieu devient alors espace de réflexion et de création permanente…

2015 est aussi l’année de la création de Toute la joie possible des Apaches, spectacle de théâtre, ombres et marionnettes, conçu par Claire Perraudeau. Avec Baptiste Etard, ils affirment dans cette création une esthétique et une démarche d’écriture propre, dite Kaléidoscopique. Ils y déterminent aussi leur nécessité d’intégrer leur réflexion de création au champ politique et social. Créé en Lozère, ce spectacle a ensuite été repris en région parisienne.

En février 2017, la compagnie l’Hiver Nu crée Souliers de Sable, de Suzanne Lebeau, spectacle de théâtre et d’ombres à partir de 4 ans, et commence l’élaboration de la prochaine création Un Pas au milieu des Dragons.